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Par ordre alphabétique :

Aelder (a-èl-dè-r) : Mi-hommes, mi-oiseaux ayant le pouvoir de se transformer en oiseau. Petits, ils peuvent se transformer à volonté en n'importe quel oiseau et ce n'est qu'à la puberté que leur méta-forme définitive se fixe. En fonction de leur caractère, de leur puissance, de leur personnalité, ils découvrent un beau jour à quel oiseau ils seront associés leur vie durant.

Sous leur forme humaine, ils sont généralement assez petits, secs et nerveux, vifs et agiles. Leurs doigts sont plutôt longs et osseux, leur peau peut être pâle ou hâlée, leurs yeux sont généralement sombres et perçants. Leurs particularités les plus remarquables sont leur nez pointu ou crochu, mais toujours assez proéminant, leur front nu jusqu'au milieu du crâne et les superbes plumes colorées qui leur font office de chevelure et descendent, comme la fourrure des Lycantes, dans leur dos, l'arrière de leurs bras et de leurs jambes.

Ils vivent seuls ou en très petit cocon familial, dans les forêts et les montagnes et il n'y a pas vraiment de dirigeant à leur peuple. Les seules structures organisées sont les universités : celle de la guerre et celle de la guérison. Les oisillons sont élevés par leurs parents jusqu'à ce que leur forme se fixe, puis ils doivent choisir entre quatre avenirs possibles : l'artisanat, la chasse, la guerre ou la guérison. L'artisanat et la chasse s'enseignent en famille ou en apprentissage chez un autre adulte, alors que la guerre et la guérison sont des formations particulières, très poussées et qui nécessitent l'immersion complète pendant des années dans l'université choisie. L'art du combat se fait dans la douleur, celui de la guérison dans la souffrance. Mise à part la métamorphose, la guérison est la seule magie que possèdent les Aelders. Mâles et femelles ont entière liberté de suivre la voie qu'ils choisissent et peuvent vivre où bon leur semble et avec qui ils veulent.

 Ce qui leur fait office de gouvernement est un collège d'artisans, chasseurs, guerriers et mages guérisseurs. Toutes les décisions importantes visant la communauté sont prises par eux. Un Aelder, comme un Elfe ou un Lycante, vit entre quatre et cinq cents ans.

Centaure : Mi-hommes, mi-chevaux, les centaures peuvent, physiquement, présenter toutes les caractéristiques de ces deux espèces. Leur corps équin peut être aussi grand que celui d'un shire ou aussi petit que celui d'un shetland, aussi lourd que celui d'un percheron ou aussi léger que celui d'un pur-sang. On leur trouve également toutes les couleurs de robes que l'on peut trouver chez les chevaux. Pour leur buste humain, c'est pareil, tant du point de vue du type, que de la couleur de peau, des cheveux, des yeux, etc… en revanche, leurs traits de caractère sont communs et généralisés à tout leur peuple : ils sont fiers, farouches et belliqueux. Susceptibles, prompts à l'emportement et à la bagarre, mais profondément loyaux, surtout à la famille, courageux et honnêtes.

Dragon : Les dragons forment une espèce regroupant plusieurs races, disséminées dans presque toutes les dimensions d'Ambar Neldëa. Nous nous intéresserons principalement à ceux qui peuplent Gahavia et Evinshorsk.

Sur Gahavia, on trouve quatre races de dragons :

- les dragons ocres des sables sont les plus petits (seulement 10 mètres de long, de la tête à la queue et pas plus de 2 mètres au garrot). Vifs et furtifs, ils sont capables de se cacher dans le sable pour surprendre leurs proies. Ils ne crachent pas de feu, comme les autres dragons, mais du venin, ce qui les rend redoutables malgré leur petite taille. Ils sont originaires du Désert Brûlant, au sud de Gahavia.

- les dragons gris des côtes sont aussi à l'aise dans l'eau que dans l'air et peuvent retenir leur respiration plusieurs heures durant. Ils se nourrissent surtout de poisson, mais ne rechignent pas devant une vache bien grasse de temps à autres.

Leur morphologie tient plus du serpent que du diplodocus. Leur long corps sinueux (jusqu'à 30 mètres de long) est plutôt fin et leurs courtes pattes sont largement palmées.

- les dragons verts des plaines sont les plus lourds, sinon les plus grands. Ils toisent facilement les 15 mètres au garrot et accusent une longueur totale de près de 30 mètres de la tête à la queue. Leur poids oscille (les femelles étant plus légères que les mâles) entre 30 et 50 tonnes, ce qui rend leurs ailes presque inutiles. Seuls les plus jeunes, dragonneaux et dragados peuvent voler, les adultes restent quasiment cloués au sol par leur poids. Ils peuvent se déplacer sur de courtes distances, quelques centaines de mètres, pour fondre sur une proie, mais pas plus.

Leur appétit est légendaire. Un dragon vert peut engloutir un troupeau de bœufs musqués en un seul repas.

- les dragons bleus de montagne sont les plus impressionnants, les plus majestueux et les plus vénérés des dragons. S'ils culminent à près de 20 mètres de haut, leur corps n'a rien de lourdaud et ne pèse que rarement plus de 10 tonnes. Leurs ailes sont immenses et leur beauté n'a pas son pareil. Ils sont les plus puissants, les plus intelligents et les plus doués en magie de toute leur espèce. C'est dans leurs rangs que sont sélectionnés les gardiens sacrés d'Emyn Lùcë (les Collines enchantées), et c'est parmi ces gardiens qu'est distingué le plus sage et le plus puissant d'entre eux : le Diamant Stellaire. Celui qui porte ce titre est considéré comme le roi des dragons, bien qu'il n'y ait aucun royaume sur lequel il puisse régner.

- Les dragons bleus ont une autre particularité. Parfois, très rarement, il éclot un petit non pas bleu, mais argenté. Il s'agit souvent d'une femelle. Ce phénomène ne concerne à peu près qu'un œuf sur cent. Quand on sait les difficultés qu'ont les dragons à procréer, cela donne la mesure de l'extrême rareté de ces argentés. Outre la couleur de leurs écailles, leur particularité concerne surtout leurs pouvoirs magiques. Ils sont infinis et inépuisables, contrairement à ceux des autres dragons (cf. traité de magie gahavienne)

En Evinshorsk, on ne trouve qu'une seule race de dragons :

- Les dragons noirs.

Aussi grands et forts que les bleus, ils sont plus lourds et massifs que ces derniers. Mais ils n'ont pas leur intelligence, ni leur puissance magique. C'est la raison pour laquelle Mörk Örn a pu les asservir et les soumettre à sa volonté. En Evinshorsk, les dragons sont considérés comme des bêtes surpuissantes, mais pas comme des créatures douées de raison. Ils obéissent aux ordres de leur maître et sont généralement au service des maars les plus haut placés. Ils sont cruels, sanguinaires et dépourvus de morale.

Ils sont beaucoup plus nombreux que les dragons des autres races parce qu'ils sont plus prolifiques. Chaque femelle peut pondre jusqu'à cinq œufs à la fois alors que les autres ont de la chance quand ils en ont deux.

Les dragons, quelle que soit leur race, vivent jusqu'à deux mille ans.

Ils sont les seules créatures encore capables de franchir les portes entre les mondes et entre les dimensions sans utiliser de portail.

Elfe : Ce ne sont pas les plus nombreux, ni les plus forts, mais ils ont acquis le statut de "premier peuple de Gahavia" par leur intelligence, leur grâce, leur sagesse et leur aptitude à gérer les conflits sans violence. À l'origine, il y avait plusieurs races d'Elfes, mais avec le temps, ils se sont regroupés et mélangés. Aujourd'hui, il reste quelques communautés d'Elfes Verts, au Nord de Gahavia, dans les Monts du Vents et les profondes forêts du nord. Ces Elfes sont timides et sauvages, petits et noueux, comme des sylphes. Ils vivent dans les arbres, au plus profond des forêts et évitent les contacts avec les autres peuples.  Les Elfes gris vivent en Morlaune depuis qu'ils ont été exclus de la communauté elfique après avoir pris parti pour le Mal, à l'époque des Ères Noires. Ils sont malveillants, agressifs et haineux. Et enfin, Les Hauts-Elfes, les plus nombreux, qui sont le résultat de la fusion de toutes les autres races elfiques. Ils sont très grands, très beaux, d'une grâce incomparable, fins, sensibles, intelligents, sages et courageux. Parmi eux, on distingue les Elfes Blancs, une lignée particulière qui forme la classe dirigeante d'Edheldôr (le pays elfique). Ils sont gouvernés par la Haute-Reine Aliosha. Son mari, Turgon, est le chef des armées, il est également membre du conseil de la reine, qui l'aide à diriger le pays. Les Elfes vivent en moyenne 4 à 500 ans mais certains, dont la Haute Reine Aliosha (860 ans), ont une longévité exceptionnelle.

Elfe Blanc : Caste supérieure et dirigeante du peuple des Elfes

Elfe Gris : Branche issue du peuple elfique, mais maudite et honnie depuis la grande guerre.

Les Elfes Gris vivent en Morlaune depuis qu'ils ont été exclus de la communauté elfique après avoir pris parti pour le Mal, à l'époque des Ères Noires. Ils sont malveillants, agressifs et haineux.

Plutôt petits et malingres, ils cachent sous leur aspect chétif une force physique étonnante. Leurs muscles nerveux, leurs doigts crochus et leurs ongles griffus font des ravages chez leurs victimes.

Leur peau grise et parcheminée est souvent sale et ridée. Dans leur visage aux traits tordus, où de fines lèvres cachent à peine de petites dents pointues, s'enfoncent d'étroits yeux noirs à l'éclat malveillant.

Les Elfes Gris vivent en bande. Chaque bande est organisée autour d'un chef qui a pouvoir de vie et de mort sur ses sous-fifres. C'est lui qui décide de tout, pour tout le monde. Il n'est pas élu, il lui suffit de tuer le précédent chef pour prendre sa place. L'espérance de vie théorique d'un Elfe Gris est la même que celle des autres Elfes, mais dans la réalité, elle est beaucoup plus courte, et celle d'un chef encore plus.

Les femelles appartiennent à tout le monde, mais celles que le chef se réserve sont intouchables tant qu'il est en vie.

Faërie (fé-é-ri_e) : Pays des Fées, Lutins et farfadets

Introduction aux races de Faërie

Il y a très longtemps, bien avant la Paix, bien avant les Ères Noires, à l'époque où les peuples de Gahavia vivaient dans le chaos et les luttes fratricides, survint un évènement terrible. À cette époque, les Nains et les Elfes, les deux premières races créées par l'Unique, se vouaient une haine viscérale. Les Elfes parce qu'ils se sentaient injuriés d'avoir été créés en même temps et au même titre que ces balourds mal dégrossis de Nains, et les Nains parce que leur jalousie à l'égard de la grâce et de la beauté des Elfes était incommensurable. À leurs yeux, que l'Unique les ait créés si laids, petits et lourdauds, et ait accordé tant de dons aux Elfes était une injustice impardonnable. Ne pouvant s'en prendre au Créateur, ils décimaient ces êtres qu'ils abhorraient … et qui le leur rendaient bien. Un jour, un Nain dont l'Histoire n'a pas retenu le nom et dont la haine avait brouillé l'esprit, enleva une princesse Elfe, la viola d'horrible manière et la laissa pour morte.

Mais morte, elle ne l'était pas, et l’année suivante, elle donna naissance, bien malgré elle, aux conséquences de ce crime atroce. Trois petits êtres vinrent au monde, haïs et méprisés avant même d'avoir vu le jour. Deux garçons et une fille. Le premier des garçons était le plus grand, bien que beaucoup plus petit qu'un enfant d'Elfe. Il était également le plus trapu, bien que beaucoup moins qu'un enfant de Nain. Et il arborait les typiques oreilles pointues héritées de sa mère. Le second garçon était très petit et très mince, bien plus petit qu'un nain et aussi fluet qu'un Elfe, et son visage rond et rougeaud rappelait celui de son ascendance naine. La petite fille, enfin, était aussi fine et belle que la plus belle des Elfes, mais elle était minuscule et pourvue d'une délicate, magnifique et iridescente paire d'ailes.

Incapable d'accepter la réalité de ces bébés, souhaitant fuir à tout jamais le souvenir de leur conception, la princesse Elfe les confia à l'un de ses fidèles serviteurs, qui les conduisit en un lieu lointain et secret pour les abandonner aux bêtes sauvages.

Mais ils ne moururent pas. L'Unique, ému par le sort de ces trois petites choses qui n'avaient pas demandé à naître, les confia aux soins d'animaux de la forêt. Les écureuils prirent soin du premier garçon, que l'Unique nomma Farfadet, les renards du second qui s'appela Lutin et les oiseaux de la fillette, prénommée Fée. Ainsi débuta l'histoire du Petit Peuple, qui est issus de ces trois créatures improbables. Depuis ce lointain passé, Gahavia a beaucoup changé. Elfes et Nains ont fait la paix et enterré la haine qui les avait déchirés ; et le Petit Peuple de Faërie, Farfadets, Lutins et Fées, ont été accueillis avec amitié par ceux qui les avaient d'abord condamnés.

Farfadet : L'une des trois races qui forment le Petit Peuple.

Les plus grands d'entre eux culminent à un mètre, ils sont plutôt ronds, de ventre comme de joues et ont l'apparence d'humains ordinaires … en beaucoup plus petits. Ils n'ont ni la balourdise rustre des Nains, ni la grâce éthérée des Elfes, qui sont pourtant leurs ancêtres communs. Des Nains, ils ont la fibre du commerce, l'avarice et la susceptibilité. Des Elfes, ils ont l'arrogance, le sens pratique et la probité. Ce qui n'en fait pas précisément des gens avec lesquels on a envie de passer la soirée ! Ils vivent dans des villes et des villages, leurs maisons sont en briques, carrées, propres et bien fermées. Après la mairie, le premier bâtiment du village est la banque. Le temple de l'Unique ne vient qu'après … bien après. La société des farfadets est régie par des codes très stricts qu'il n'est pas conseillé d'enfreindre. Leur police est probablement la plus rigide de tout Gahavia. Néanmoins, leur parole est d'or, ils ne mentent jamais (or affaires, bien entendu) et on peut vraiment compter sur eux quand on en a besoin. Les farfadets ont un gouvernement élu par le peuple et c'est le premier ministre qui représente l'autorité. Ils sont majeurs et obtiennent le droit de vote à cent cinquante ans et peuvent vivre près de quatre siècles.

Fée : Petites créatures ailées à la féminité exacerbée, à la beauté fraiche et pétillante et au tempérament frivole, les Fées ont un pouvoir particulier directement lié à l'une de leurs caractéristiques. Si elles mesurent à peine plus de dix centimètres en temps normal, elles sont capables d'adopter à volonté la taille des autres espèces gaïennes. Parce que les Fées mâles n'existent pas, elles sont contraintes, à leur plus grand plaisir il faut l'avouer, de trouver leurs partenaires dans les autres races. Les races humanoïdes, évidemment : Farfadet, Lutins, Elfes, Nains, Humains, Lycantes et Félides, avec une prédilection pour les mâles Humains, si sûrs d’eux, si fragiles, si drôles. Les Fées vivent dans des villages construits au sommet des plus grands arbres de Faërie. Elles tissent feuilles et brindilles avec un fil de soie qu'elles produisent elles-mêmes, extrêmement solide et à la chatoyante couleur azurée, afin de former de vastes et confortables nids. Certains sont à taille Fée, soit d'une vingtaine de centimètres de diamètre, quand d'autres sont conçus pour recevoir leurs amants Humains, Elfes ou Métamorphes. Leur communauté vit sans règles strictes, dans la joie et la sororité sous l'égide bienveillante de leur reine. Les reines Fées le sont de mère en fille de leur naissance à leur mort, qui survient généralement au cours de leur cinquième siècle d'existence.

Lutin : Encore plus petits que les Farfadets, les Lutins n'atteignent que rarement les 80cm ! Et comme ils sont très fluets, ils passent facilement inaperçus … ce qui les arrange bien. Si leur corps est mince, souple et agile comme celui des Elfes, leur visage rond et rougeaud rappelle plutôt celui des Nains … sauf que le leur est équipé d'un sourire permanent qui fait cruellement défaut à leurs ancêtres ! Les Lutins vivent dans de pittoresques villages composés de cabanes de terre, de torchis, de branchages, de … tout ce qu'ils peuvent trouver pour se faire un toit. Elles sont disposées … comme ça vient et les rues, pareil ! les enfants sont élevés par leurs parents, qui leur apprennent tout ce qu'il y a à savoir dans la vie : être discret, se faufiler, vider les poches, les coffres-forts, courir très vite, etc … ils ont un "gouvernement" : le Grand Lutin, à qui ils vont se plaindre quand ils se sont fait prendre, par exemple. Celui-ci n'a guère de pouvoir, il est gentil, farceur, très accueillant et chaleureux, comme ils le sont tous. Comme ils sont naturellement gentils, serviables et généreux, la criminalité (enfin, hors vol) est quasiment inexistante. Les Lutins sont un petit peuple extrêmement joyeux et insouciant qui vit dans une espèce d'enfance perpétuelle. Comme les farfadets, ils sont dépourvus de Pouvoir, mais comme les humains, ils peuvent apprendre à se servir de la magie. Bien qu'un Lutin ou un Farfadet quittant Faërie pour aller étudier dans une université de magie … c'est assez rare.

Comme les Farfadets, les Lutins ont une espérance de vie d'environs cent cinquante ans.

Félide : Mi-hommes, mi-félins, ayant le pouvoir de se transformer en félin. Comme les Aelders, ils passent leur enfance à s'essayer à toutes les transformations, du chaton au tigre en passant par le puma, l'ocelot ou la panthère, et c'est à la puberté que se fixe la forme qui leur correspond le mieux. Sur "deux pattes", leur corps souple et gracieux à la peau dorée ressemble à s'y méprendre à celui d'un humain. Ils sont toujours glabres, au contraire des Lycantes et leurs cheveux blonds ou roux semblent des plus habituels. Seuls deux "détails" les trahissent immanquablement, leurs yeux très en amande à la pupille verticale, comme ceux des chats, et leurs oreilles qui pointent au sommet de leur crâne. Les Félides sont un peuple fier et indépendant qui n'accepte pas facilement l'idée de devoir compter sur les autres. Ils vivent en petites cellules familiales, dans des villages troglodytes comprenant au plus une dizaine de familles et chapeautés par une Mère. C'est une société matriarcale où les richesses et le pouvoir se transmettent de mère en fille. Les mâles bénéficient à loisir des biens des femelles en échange de leur protection et du fruit de leur chasse. Quant à elles, les femelles gèrent la politique, le patrimoine, la logistique et l'organisation de la vie de la communauté. Elles élèvent les enfants, cultivent la terre et fabriquent tous les objets dont la communauté a besoin. Les enfants sont élevés ensemble jusqu'à la puberté, âge auquel les garçons sont confiés à leur père pour apprendre la chasse et la guerre, pendant que les filles, auprès des Mères, sont dirigées vers les activités qu'elles auront à accomplir le restant de leur vie.

C'est un conseil de Mères qui gouverne l'ensemble des Félides. Elles sont choisies par leurs consœurs et siègent au conseil à vie. Les Félides, comme les autres métamorphes, vivent entre quatre et cinq cents ans.

Géant : Habitants du Nord de Gahavia, les géants mesurent près de trois mètres de haut et sont aussi larges qu'un bœuf. Ce sont des montagnes de muscles, mais à part ça, ils n'ont rien de monstrueux. En fait, hormis leurs dimensions, ils ressemblent en tous points à des humains. Plutôt placides, ils ne se battent que contraints et forcés et ont un profond respect pour toute forme de vie. Ils vivent en Rodzina (familles) dont les enfants forment le cœur. Ils accordent beaucoup d'importance à la réflexion et à la méditation. Ce sont des êtres pieux. Les prêtresses de l'Unique ont fédéré les familles pour former une nation dirigée par un Dziadek (Père) et une Matka (Mère). Leur tradition la plus étrange, pour les autres gahaviens, est qu'ils ne cuisent pas leur nourriture. Pour eux, c'est un sacrilège de porter au feu et de modifier l'état naturel d'un aliment.

Les géants vivent environs quatre cents ans.

Goblin (go-b-l-in) : Très ancienne race aux origines obscures, les Goblins pourraient ressembler au croisement d'un homme, d'un gorille et d'un pit-bull. C'est-à-dire qu'ils ont le physique du gorille en plus mince et moins poilu, un crâne et un regard humains, mais avec une mâchoire de pit-bull … leur caractère aussi tient du pit-bull, mais ils ont l'intelligence de l'humain. Bref, des créatures particulièrement dangereuses dont la principale activité est de dévorer leurs proies vivantes. Les goblins vivent en meute dans des tanières creusées dans la glaise des marais de Morlaune. Ils n'ont aucune notion de famille ni de couple et les petits qui naissent sont rapidement livrés à eux-mêmes. La loi en vigueur est celle du plus fort et l'autorité est constamment remise en question. Les goblins ont une espérance de vie théorique d'une centaine d'années, mais en réalité, rares sont ceux qui dépassent la soixantaine.

Humain : Ils sont les seuls à ne pas être originaires d'Ambar Neldëa. Avant les Ères Noires, pendant lesquelles le Mal a tout tenté pour décimer et détruire Gahavia, les portes ouvrant sur les autres mondes et sur les autres dimensions étaient ouvertes. Il était difficile et hasardeux de s'y risquer, mais des Elfes aventureux, talentueux et puissants, il y en avait à chaque génération pour oser braver le danger. Certains d'entre eux avaient trouvé le passage vers un monde très semblable au leur et peuplé de créatures très intéressantes. Si intéressantes qu'ils se mirent à en ramener des spécimens sur Gahavia. Les Humains adoptèrent très vite leur nouveau monde, s'y installèrent et s'y multiplièrent. Aujourd'hui, ils sont probablement l'un des peuples les plus faibles de Gahavia, parce que quasiment dépourvus de magie, mais ils sont en revanche les plus nombreux. Leur capacité d'adaptation et la brièveté de leur existence en font un peuple passionné et inventif. Au début, ils vivaient avec les Elfes, puis ils se sont essayés à d'autres peuples et ont essaimé sur tout le continent. Ils furent bientôt si nombreux que les Hauts-Elfes décidèrent, avec l'accord des autres nations, de leur allouer d'immenses territoires au sud-est de Gahavia. Ces territoires étaient vierges et inhabités, assez inhospitaliers, même, mais les humains les colonisèrent et apprirent très vite à en tirer parti, à les faire vivre et fructifier. Aujourd'hui, les territoires humains sont parmi les plus riches de Gahavia. Les Humains sont gouvernés par un conseil de mages, de commerçants et de législateurs qui sont élus par leurs pairs et changent tous les dix ans. Les Humains vivent moins d’une centaine d’années.

 

 

Licorne : Une des deux espèces les plus sacrées d'Ambar Neldëa (avec les Pégases).

Les Licornes ont l'apparence générale de chevaux de très grande beauté. Elles toisent entre 1m50 et 1m60 au garrot, sont généralement baies, alezanes ou grise, mais aussi parfois blanches ou noires. Ces deux dernières robes sont rares et considérées comme encore plus sacrées que les autres.

Les différences morphologiques entre une Licorne et un simple cheval sont évidement la corne que les Licornes arborent sur leur front, mais également leurs sabots fendus, comme ceux des chèvres.

Les Licornes sont intelligentes et douées de parole, à l'instar des dragons. Ce sont des artistes et des érudites. Elles aiment la musique, le chant, la poésie et la littérature (oui, elles peuvent lire grâce à un ingénieux système mis au point par les Nains Forestiers).

Les Licornes, comme les Pégases qui partagent leur vie, ont un don très particulier qui a failli leur valoir l'extinction.

Elles sont douées d'une empathie extraordinaire. La souffrance d'autrui, qu'elle soit physique ou morale, les atteint de plein fouet et leur fait verser des larmes. Ces larmes sont à la fois une bénédiction et une malédiction. Elles guérissent instantanément celui pour qui, et sur qui elles coulent, mais elles épuisent l'énergie vitale de la Licorne, qui peut y perdre la vie si on ne la console pas immédiatement.

Il fut un temps où les habitants de Gahavia usaient largement du don des Licornes, mais elles faillirent disparaître. Les Elfes, soucieux de protéger cette espèce magnifique et de sauvegarder leur pouvoir créèrent pour elles un sanctuaire, à Emyn Lùcë (les collines enchantées), et engagèrent les plus impitoyables protecteurs qui soient pour les garder : les Dragons Bleus.

Ainsi depuis de nombreux siècles, les Licornes vivent elles complètement coupées du monde, dans leur cocon de douceur qu'est Emyn Lùcë.

Quiconque tente de pénétrer ce territoire est aussitôt brûlé vif par le feu des gardiens.

Une reine Licorne et un roi Pégase règnent conjointement sur les peuples des Collines, mais ils n'ont aucun pouvoir hors de leur territoire et sont inféodés à la Haute-Reine des Elfes, qui reste la garante de leur survie.

Les Licornes vivent environs cinq cents ans.

 

Lycante (li-k-an-t) : Mi-hommes, mi-loups ayant le pouvoir de se transformer en loups de très grande taille. Sous leur forme "deux pattes", ils ressemblent à des hommes, assez grands et bien bâtis. Les différences avec un mâle Humain sont le regard sauvage, les yeux dorés à la pupille étrange. La pilosité plus importante, surtout les cheveux, qui descendent dans le cou, se transforment en duvet léger sur l'ensemble du corps et en fourrure courte sur les épaules, le long de la colonne vertébrale et sur l'arrière des bras et des jambes. Différence également concernant les oreilles, placées sur le dessus de la tête, chez les Lycantes, et en tout point semblables à celles d'un loup. La couleur de leur fourrure peut aller du blanc au noir en passant par toutes les nuances de gris et de brun. À l'origine, les Lycantes sont des guerriers et vivent en clans, sous la domination d'un chef de clan et de sa compagne. Mais avec les guerres, au fil des millénaires, à force de rencontrer, d'apprendre et de comprendre les autres peuples de Gahavia, ils ont évolué et développé une civilisation à part entière. Les clans se sont unis pour former une nation avec un gouvernement central et le pouvoir est équitablement partagé entre les clans. Les villes lycantes appartiennent chacune à un clan, qui la dirige et y organise la vie comme il l'entend, à condition de rester dans le cadre des lois communes éditées par le gouvernement central : le roi et son conseil. Les hommes dominent les femmes mais les respectent et les honorent. Les enfants sont élevés par leur parents, oncles et grand parents, les mâles d'un coté et les femelles de l'autre. Chaque sexe a des devoirs et des responsabilités bien précises. Les Lycantes ont une espérance de vie équivalente à celle des Elfes, tout comme les autres Métamorphes.

Nain :       

1) Grand peuple par la force et la bravoure, par le nombre aussi, mais petit peuple par la taille de ses individus. Les Nains vivent reclus dans leur montagne : Le Pic du Marteau.  Ils en sortent peu, ont assez peu de relations avec les autres peuples, mais celles-ci ne sont pas mauvaises. Étant plutôt susceptibles et méfiants, voire belliqueux, ils préfèrent garder leurs distances. Malgré cela, ce sont de formidables artisans et de redoutables commerçants. Si vous voulez les rencontrer sans avoir à traverser le Désert Brûlant, rendez vous au Cercle Qendër, en Centauria. Ils y ont tout un quartier, qui est la vitrine de leur artisanat pour tout Gahavia.

Ils sont gouvernés par le roi Aldur depuis plus d'un siècle. Les Nains vivent en moyenne deux à trois cents ans.

2) sous-catégorie : les Nains Forestiers

Ils sont si éloignés de leurs cousins montagnards et si peu nombreux qu'on a parfois tendance à en faire une race tout à fait à part, mais ce sont bien des Nains. Ils ont quitté le Pic du Marteau il y a si longtemps pour aller vivre dans l'Emyn Lùcë qu'ils ont perdu nombre des caractéristiques de leur peuple. S'ils sont aussi petits que leurs cousins, ils sont beaucoup moins massifs, leur système pileux est beaucoup moins développé et leur peau a pris une teinte vert pâle, probablement à cause de toute cette chlorophylle ! Ces Nains un peu étranges sont muets, on ne sait pas s'ils ont perdu l'usage de la parole à cause d'un évènement particulier, à force de ne plus l'utiliser ou par choix, toujours est-il qu'ils ne parlent pas. En revanche, ils ont un pouvoir très particulier à cause duquel les reines Licornes, depuis des millénaires, leur ont accordé l'asile, le secret et la paix : ils forgent non pas les métaux, comme leurs cousins, mais les végétaux ! Ne me demandez pas comment fonctionne leur magie, c'est incompréhensible ! Toujours est-il que sous leur caresse, arbres, fleurs et herbes se mettent à danser, à se tordre, à se tresser, à grandir, se courber, s'épanouir, jusqu'à former des sculptures incroyables, des murs, des toits, des planchers ... Le Palais Végétal en est la preuve vivante, une œuvre magistrale !

Nanot : Nain non adulte (donc de moins de cent ans)

 

Ondine : Peuple à demi-humain et à demi-poisson vivant dans la mer d'Emeraude. Les ondines ont la peau couverte de très fines écailles qui brillent au soleil. Elles présentent toutes les nuances de vert, de bleu et de rose et leurs cheveux sont assortis à la couleur de leurs écailles. On dit toujours Ondines, bien qu'il y ait des ondins, parce que leur organisation est matriarcale. Les Ondines sont toujours gouvernées par une reine, elles possèdent les biens et l'autorité. Les ondins les servent et les protègent, mais surtout les entourent de tendresse et d'amour et s'occupent des petits. Les Ondines ont une faible espérance de vie, un demi-siècle environs. C'est un peuple doux et paisible qui obéit à de strictes coutumes, assurant ainsi la sérénité de la communauté.

 

Pégase : Le Pégase est la deuxième espèce sacrée d'Ambar Neldëa, après la Licorne.

Les Pégases sont de grands chevaux (plus d'1m70 au garrot) dotés d'ailes puissantes et magnifiques. Leurs robes comptent tout le panel allant du noir au blanc en passant par toutes les nuances de bai, d'alezan et de gris. Leurs ailes sont généralement assorties à leur robe, mais il n'est pas rare de trouver un Pégase alezan aux ailes blanches, ou un gris aux ailes noires.

A l'instar des Licornes, la pérennité de leur espèce a été menacée par la surexploitation de leur don d'empathie, à une certaine époque. Et comme les Licornes, ils ont été sauvés de l'extinction par la Haute-Reine des Elfes qui leur a donné l'Emyn Lùcë comme sanctuaire.

En plus de leur don d'empathie et de leurs larmes guérisseuses, les Pégases ont également le don de percevoir les intentions de ceux qu'ils touchent. Il est donc très difficile de leur mentir.

Les Pégases sont gouvernés conjointement avec les Licornes par un roi Pégase et une reine Licorne. Ils vivent reclus dans l'Emyn Lùcë sous la protection des dragons gardiens.

Les Pégases vivent en moyenne cinq cents ans.

Succube/incube : Créatures mi-physiques, mi-oniriques pouvant exister en même temps sur les deux plans. Sur le plan physique, elles ressemblent à des embryons humains d'un mètre soixante dix, inachevés, à la peau gluante et verdâtre, à l'odeur écœurante et aux traits repoussants. Elles possèdent une grande force psychique et une puissance sexuelle impressionnante. Mâles comme femelles, ces créatures se nourrissent de leur propre jouissance sexuelle, qu'elles obtiennent en abusant d'innocents d'autres races. Pour cela, elles s'introduisent dans leurs rêves sous la forme de l'idéal sexuel de leurs victimes, quel qu'il soit et profitent de la confusion pour les violer.

En plus d'emmagasiner l'énergie sexuelle qui leur est nécessaire, les succubes volent également le sperme de leurs victimes afin de se reproduire. Quand aux incubes, ils font l'inverse et fécondent les femmes qu'ils violent. Ainsi, un grand nombre de sangs-mêlés aux étranges pouvoirs arpentent-ils les terres gaïennes, semant souvent le trouble et la zizanie partout où ils passent.

Sylphe (s-i-l-f) : Mi-hommes, mi-végétaux, les Sylphes ont le pouvoir de se transformer en arbre. En n'importe quel arbre, de n'importe quelle essence, et ce, tout au long de leur vie, à l'inverse des autres métamorphes. Et leur pensée peut même voyager d'arbre en arbre, de Sylphe en Sylphe, sur de très longues distances, pas tout à fait comme une conscience collective, plutôt comme une pensée partagée. Les Sylphes ont également une autre particularité qui fait d'eux des métamorphes très à part. Ils ne naissent pas d'un père et d'une mère, mais éclosent entre les pétales d'une fleur très spéciale. Elle ne pousse pas en terre. Elle est l'hôte d'un arbre unique qui n'existe que sur leur territoire, au nord de Métamorphia : le sylphaë.

Sous forme humaine, ils ont à peu près la taille d'un enfant de six ans, sont extrêmement minces et leurs membres semblent exagérément longs par rapport à leur tronc. Dans leur petit visage en V, une bouche minuscule et un tout petit nez disparaissent presque sous deux immenses yeux en amande. Leur peau est d'un vert soutenu, alors que leurs yeux et leurs cheveux sont couleur d'écorce … de l'écorce de leur arbre de prédilection. Ainsi, un Sylphe-bouleau quand il n'est pas arbre a les cheveux et les yeux argentés striés de noir, un Sylphe-Rouvre est auburn et un Sylphe-noisetier brun-ocre. Les Sylphes n'ont pas de gouvernement, mais un Esprit de Sagesse. C'est un Sylphe, choisi par le sylphaë pour ses qualités spirituelles, qui accepte de consacrer sa vie à la conduite spirituelle de son peuple. Pour cela, il accepte de vivre jusqu'à sa mort au cœur du sylphaë pour capter et ordonner toutes les pensées de ses frères de par le monde. Un Sylphe vit à peu près mille ans, mais l'Esprit de Sagesse peut facilement doubler cet âge.

Vipérine : Mi-femmes, mi-serpents, les Vipérines ont le pouvoir de se transformer en serpent. Il n'existe pas de mâles dans cette espèce de Métamorphes. Comme les Fées, les Vipérines ont besoin des mâles d'autres races pour se reproduire. Et à l'instar des Fées, une Vipérine donnera toujours naissance à une Vipérine, quelque soit le partenaire qu'elle aura choisi pour concevoir. Ces femmes-serpents sont venimeuses, même sous leur forme humaine, il faut donc être très prudent ! D'ailleurs, elles tuent généralement les mâles après l'accouplement, et ceux-ci sont rarement candidats à la paternité. Après avoir été enlevés, ils sont harcelés jusqu'à ce qu'ils cèdent leur semence, puis sont exécutés. Seuls les autres Métamorphes échappent au carnage, en vertu des accords signés par tous à la création de Métamorphia. En échange de facilités commerciales, de protection et de paix territoriale, les Vipérines ont accepté de ne forcer aucun mâle Métamorphe à l'accouplement et de ne pas les tuer si ceux-ci choisissent d'accorder leur semence. En revanche, les mâles de toutes les autres races gaïennes sont en danger permanent dans cette région du monde.

Les Vipérines sont de grandes femmes pulpeuses, au corps souple, à la sensualité exacerbée et à la beauté démoniaque. Elles sont la tentation par excellence. De leur part reptilienne n'est visible que le très fin réseau écailleux de leur peau, presque invisible à l'œil mais si excitant au toucher ! Ainsi que la pupille fendue de leurs yeux vert émeraude. A l'instar des autres Métamorphes, les Vipérines vivent environs quatre cents ans. Ce sont des êtres solitaires et indépendants qui n'obéissent à aucune espèce de gouvernement. Seules les prêtresses de L'Unique, qui possèdent des congrégations dans tout Gahavia, font office de lien, de trait d'union entre les Vipérines et les autres peuples, et même entre les unes et les autres. Quand une décision doit être prise concernant l'ensemble de la communauté, ce sont les prêtresses qui la prennent.

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