Bonjour, amis de la Fantasy !
Aujourd'hui, j'ai reçu les versions broché et compact du dernier tome de la saga !
Ils sont magnifiques ! Je vous les prépare aux petits oignons, avec vos dédicaces, pour que vous les ayez dans votre boîte aux lettre le jour de la sortie (du moins, pour ceux qui auront commandé leur exemplaire sur mon site avant le 10 août 😁)
En attendant, voici un extrait de ce tome 4, rien que pour vous !
"— Comment allons-nous passer les fortifications ? lui demanda son second. Ce ne sont pas des moitiés de palissades qu’ils ont construites, là.
— Il nous faut quelqu’un à l’intérieur pour ouvrir les portes.
— On peut y aller, intervint une fée. Mes sœurs et moi pouvons très bien nous faufiler dans le camp sans être repérées, puis grandir juste le temps d’actionner le mécanisme d’ouverture.
— Vous serez attaquées à ce moment-là, réfuta le lycante, c’est trop dangereux.
La perte d’Avianor Elesméra, avec laquelle il avait noué un début de relation, demeurait une plaie vive, et Roelof rechignait à renvoyer des fées à la mort.
— Nous connaissons les enjeux, Général, et sommes volontaires.
— Je sais, mais…
— Y a-t-il un aelder ici qui serait capable de me porter ? retentit alors la voix rocailleuse d’un nain arborant une impressionnante collection d’armes.
Il se tenait solidement campé sur ses courtes jambes, les pouces passés dans le large ceinturon de cuir qui ceignait sa taille épaisse et auquel pendait tout un arsenal de hachettes, couteaux et autres matraques. Du haut de ses un mètre trente, au bas mot, il toisait les métamorphes qui le surplombaient pourtant de plus de deux têtes.
Roelof haussa un sourcil en direction d’Athora.
L’amiral avait devancé les troupes, s’était posté à proximité de leur cible et avait observé le camp endormi en les attendant.
— Moi non, répondit-il à la question du nain. Je suis un épervier. Mais ce bataillon dispose de deux condors et même d’un aigle des Cîmes. Sur une courte distance, ce devrait être faisable.
— Quel est votre plan, Maître Nain ? s’informa Roelof.
— L’oiseau me largue sur le parapet côté rivière, je crée une diversion, les fées ouvrent les portes, vous entrez, lui lança l’autre, concis.
Roelof chercha à croiser le regard d’Athora, dubitatif, avant de trouver celui des fées, déterminé, puis de son second, enthousiaste.
— C’est du suicide, vous le savez, n’est-ce pas ? s’enquit-il alors auprès des fées et du nain.
— C’est la guerre, rétorqua celle qui avait été la première à proposer la solution. Bien sûr qu’on sait qu’on va mourir !
— On n’est pas là pour enfiler des perles, renchérit le nain.
Roelof salua leur courage d’un hochement de tête sec et bref.
— C’est d’accord, on va suivre votre plan, décida-t-il"
Alors, qu'en pensez vous ?
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